Le Country bar et son wall of fame

36 ans qu'Alex  (80 carats étincelants) tient son café...qui en a lui plus d'un siècle...

Né en Egypte, arrivé en France après la guerre du Sinaï, il ne trouve ici qu'un travail comme  serveur dans une brasserie et ce alors qu il avait un diplôme d'ingénieur. Il laisse donc tomber sa formation initiale et charbonne du côté de Saint Lazare. En 89, il prend un chrome et achete un bar qui était en train de sombrer, dans le 20eme.

Il fait le ménage dans la clientèle qui s'adonnait un peu trop à la blanche, cravache 7/7 et arrive à remonter l'affaire.

Les années passant, il est de plus en plus fréquenté par les artistes qui habitent l arrondissement notamment ceux de la campagne à Paris.

Son bistrot étant resté dans le jus, il est également prisé par le cinéma pour y réaliser des tournages. Il en a désormais 26 au compteur. Et ce sont les souvenirs de ces tournages que l'on peut retrouver sur les murs du bistrot.

1, rue du Capitaine Marchal dans le 20eme

Métro Pelleport ou Porte de Bagnolet

Pas le bar le moins cher de Paris, mais un bar qui sent bon paname

5€ le verre de vin

Le Baribal 10 ans après

Le Baribal était une institution du 15eme des années 90 à 2019, quand le patron historique, Mr Georges qui tenait l établissement depuis 40 ans est décédé à l'âge de 80 ans.

Qu'est ce qui faisait le succès de ce lieu? une cuisine française aussi bonne que généreuse, des prix hyper raisonnables, un personnel sympa et efficace et une cuisine ouverte jusqu a 1h du mat.

Succéder à une telle structure n'est pas chose aisée surtout quand le COViD est passé par là.

Alors certes on est loin de l' âge d'or du lieu, l'inflation de la carte fait qu'on n'est plus sur un plan pas cher mais la cuisine reste fidèle à ses origines et le personnel est toujours professionnel et agréable.

Pour les amateurs de comptoir, les tarifs sont très cools pour le quartier: 2,60 l'anisette et 3€ le verre de vin jusqu à la fermeture . 

186, Rue de Vaugirard dans le 15eme

Métro Volontaires

L'article de 2013

L'article de 2013 sur le Baribal

Le Duroc

Dans un quartier de blindés, le Duroc est une curiosité. Ce resto propose des plats traditionnels et des viandes pour une qualité et des prix qu'on voit très peu à Paris, et tout ça dans avec une amplitude horaire très large.

88, rue de Sevres dans le 7eme

Metro Duroc

Espace Gohan, un comptoir japonais à Paris

Il y a des restaurants japonais à Paris où on peut être dépaysé par la déco comme Kodawari Ramen... 

Ici il s'agit d'un lieu mixte puisqu'à la fois restaurant le midi, isakaya le soir et salon de thé/ bibliothèque l'aprem. Tout le personnel est japonais et pour peu qu'on vienne un après midi où il n'y a pas grand monde, on se trouve immédiatement projeté au Japon sans avoir eu besoin de passer 20h en avion.

12 Rue de Nancy dans le 10eme

Metro : Gare de l'est

Le Borromée, derrière des codes modernes, une vraie authenticité

C'était un bar à l'ancienne jusqu' aux années 2010, puis fermé quelques temps dans l'attente d'un repreneur, et finalement réouvert avec des codes plus contemporains. Mais en gardant quand même un comptoir, des tarifs plus que réglos en happy (4€ la pinte de blonde, 3€ le verre de vin de la casa) et à toute heure un café à 1€.

Cuisine maison, bon accueil, prix raisonnables, pas surprenant que le lieu réunisse des habitants du quartier, des travailleurs du coin mais aussi des nouveaux et des touristes attirés par les avis  Google très positifs.

De temps en temps des soirées blindtest y sont organisées et là c'est la grosse ambiance jusqu à tard!

Le compte Instagram du lieu tenu par un des 2 patrons relate la vie quotidienne au Borromée...entre les courtes interviews humoristiques des habitués, les concours de sosies pourris,  les originaux qui passent dans la rue, les détournements de dialogues de films , ou les stories de certaines soirées , bien animées difficile de ne pas se marrer.

224, rue de Vaugirard dans le 15eme

Métro Volontaires ou Vaugirard

La fine gueule

Au comptoir de cette cave / bar à vin règne une douce ambiance de quartier. Peu de places mais  pas de soucis, il n'est pas pris d'assaut, la plupart de la clientèle préférant se poser en salle ou sur la petite terrasse. L'espace est joliment décoré dans un style rétro/ brocante. Quant au patron, il appartient à la catégorie des tenanciers pittoresques,  qui font tout l'intérêt de ces types de lieux non formatés.

Verre de vin au comptoir : 5 euros

21, rue du Dr Leray dans le 13eme.

Metro Tolbiac ou Maison Blanche.

Pour les 40 ans du drapeau de la fidélité

Alors comme ça il paraît que le Drapeau a 40 printemps...

40 berges pour un immortel ca passe en un clin d oeil...

Mais pour ceux:

 qui sont aux 35h,
qui ont accompli epsilon fautes
qui n aiment pas tout le monde...

En somme, nous les mortels, 40 ans ça représente la moitié d une existence...

En 40 ans, Mr Quan vous avez fait de ce lieu un endroit legendaire...

C est donc il y a 4 décennies  qu un ex professeur de philosophie exilé du Vietnam décide d ouvrir un petit café restaurant dans une rue ou il ne se passe pas grand chose. Il remplace un ancien bougnat qui tenait déjà la boutique depuis quelques temps..

Après des gros travaux qu il effectue en partie lui même il leve enfin le rideau de sa bicoque...

Mais a quelle heure ouvrir?
ça sera 6h moins le quart...quand les autres ouvrent après 6h...La 1ere lumière allumée du quartier...

Et la fermeture...bah quand tous les clients ont enfin décidé de rentrer chez eux...2h...3h...ou plus...
Sa première commande au comptoir: 2 petits sauvignon...des clients du baribal..

Et comme c était moins cher qu ailleurs ils sont revenus et rerevenus...

Côté cuisine , le sandwich extraordinaire,, couscous, boeuf bourguignon et son plat qui signature: le bobun spaghetti

Les années passent...pas toujours tranquilles...

Seul au bar, en salle et en cuisine, Quan doit composer avec une partie de sa clientèle pas facile à gérer: bagarres, drogue, vol...

Mais Quan ne s est jamais laissé abattre...

25/24, 366/365, il tient boutique.
Il n' a pas le choix, il doit le faire pour Marie, Suzane et Jean qui sont encore des enfants...  il leur rêve un grand avenir...surtout pour Jean qui sera professeur de philosophie ou de mathématiques...enfin c est le projet!

Dans les années 2000, avec la fermeture de la société de déménagement située en face, la population change petit a petit...
De plus en plus d étudiants fréquentent le lieu ce qui ravit Mr Quan qui dispense parfois l aprem midi des cours de philosophie .

Jusqu au milieu des années 2010, Quan s est toujours refusé a augmenter ses prix hérités de l époque du franc et ce malgré la hausse du coûts de la vie...le bobun est à 5 euros pour les étudiants...6 euros pour ceux qui bossent...la bière a 1,50 ou deux euros selon le statut.
Travailler beaucoup, aimer les gens c est son credo...

Fin des années 2010, Quan prend une semi retraite et Jean reprend l établissement.
Il perpétue depuis l esprit du lieu... convivialité & générosité les 2 mamelles du drapeau...

Vous avez raison Mr quan, vous êtes immortel, car quoiqu il arrive, vous demeurerez à jamais dans nos mémoires.

Merci Mr Quan,.merci Jean et vive le capitalisme humanitaire

PS:Il y a quelques petites imprécisions historiques mais l idée est là!

Le bougnat

Malgré un emplacement touristiquement optimal (1 mn de Notre Dame), ce resto a pris le parti de garder un comptoir pour les derniers habitants de l'ile de la cité, les ouvriers/ artisans du chantier de la cathédrale et ou les amoureux de comptoir de passage.

Les tarifs ne sont certes pas ceux d'un rade mais le 1er verre de blanc est à 4,8€ ce qui pour Paris est comme qui dirait...pas exorbitant.

26, rue Chanoinesse dans le 4eme

Métro Cité 

Le bistrot du peintre

Difficile de trouver une brasserie qui allie à la fois jolie déco, cuisine maison et prix corrects.

Le Bistrot du peintre, sans être totalement pas cher, reste une bonne pioche.

Dans une déco Art Nouveau classée, il propose une carte avec des plats du jour/ et ou à la carte entre 16€ et 20€ et des desserts très copieux aux alentours des 6/7€.

C'est bon, bien présenté et le service est très efficace.

116, avenue Ledru Rollin dans le 11eme

Métro Ledru Rollin

Le petit Cadix - Comme à la maison

FERME DEFINITIVEMENT

Safia a ouvert début 2023 son petit bar/restaurant dans une rue plutôt calme du côté de la porte de Versailles.

A l'ardoise 2/3 plats qui changent quasi quotidiennement: compter autour d'une quinzaine d'euros.. C'est la patronne qui fait tout elle même. 

Côté bar, les tarifs sont plus que réglos pour le coin surtout côté ballon (3,5€) et bière à la pression.

Étant donnée la relative jeunesse du lieu, la clientèle est principalement issue du quartier mais il arrive que des touristes curieux ou egarés s'y retrouvent. Lors des gros salons de la PDV, certains exposants s'y retrouvent pour être un peu plus au calme que sur les maréchaux et surtout avoir une vraie cuisine maison et variée...

La qualité des plats mais aussi la gentillesse de l'accueil font que ceux qui vont une fois au petit Cadix, ne se font pas prier pour y retourner.

7, rue de Cadix dans le 15eme.

Métro Porte de Versailles 

L'artiste - le roi du cocktail pas cher

Cocktails à prix imbattables sur la capitale...On est pas dans la mixologie boboesque mais bien dans l'esprit du cocktail estudiantin sans prétention qui fait le taf pour un prix minime.

La pinte de blonde est également très abordable.

16 Rue Paul Barruel dans le 15 ème

Métro Vaugirard

Robert Chez Papy

Les bistrots ne sont pas légions dans le quartier asiatique...en voilà un authentique à l'ancienne.

2,60€  le verre de Blanc

80, rue Baudricourt dans le 13eme

L'Anecdote

Resto le midi, bar le reste du temps, l'Anecdote a une programmation assez large qui va du concert chanson française à de la musique renaissance en passant par des blindtests , des chants de marin, des concours de belote ou des karaokés façon feu de camp où tout le monde chante ensemble.

Bel hommage à la Commune de Paris au fond du bar...

Verre de sauvignon : 3,5/ Bouteille à 18

237, rue de Bercy dans le 12eme

Métro Bastille ou Ledru-Rollin 

L' Hallucinex

Bar de quartier avec régulièrement des concerts ( mercredi jam notamment)

 2,5 le demi/ 4 la pinte 7

3 rue Buzenval dans le 20 ème

Métro Buzenval ou Avron

La fine fleur de la rue Raymond Losserand

Cette rue n'est pas trop mal lotie du point de vue  nombre de bistrots...Mais côté ambiance zinc, c'est moins ça.

Au 94, rue Raymond Losserand, existe un comptoir accueillant...celui du Bouquet.

Patrons sympathiques, bonne musique, tarauds corrects...Des concerts sont organisés de temps en temps.